du 1er au 3 juillet 2011
Du 1er au 3 juillet, des jardins de particuliers s'ouvrent au Festival des Meung de Jardin, le temps d'un week-end de spectacles multiples et variés.
Céline Mansour et Boris Trouplin : « Naître »
vendredi 1 juillet
Famille Pascutti, 25 allée des cèdres, Meung sur Loire « La vie qui dit : commence !, et qui s'obstine » Henry Bauchau, AntigoneCommencer, faire corps, prendre son origine, venir au monde, sortir de terre. Le cercle de spectateur comme la peau du ventre. Un être couché au centre, en fœtus, yeux fermés. Respirations, sons-souffles, battements de cœur. Musique de l'intérieur du corps. L'état du bébé, au plus simple, minimal, global ces tous petits gestes si puissants, si pleins. Et ces tous premiers sons qui eux aussi, deviendront
Ki Bongo
samedi 2 juillet
Famille Deschatrettes, 44 route de la Batissière, Meung sur LoireKi-Bongo trio Musique transportative. Trois seigneurs de la Terre palabrent avec des sons et des mots, pour nous rappeler que l'espoir est utopique mais que ce n'est pas catastrophique... Des masses de mots qui font des phrases où se mêlent les langues Congolaise et française. Des équations atypique, jamais semblables d'un morceaux à l'autre, mêlant le sax à la Gaïtas, le ngoni au hang, le ngoman au balafon... Le Ki-Bongo trio donne à entendre et à voir une musique actuelle riche de rythmes, de mots et de sons d'ici et d'ailleurs.
Max Livio
dimanche 3 juillet
Famille Berthier, 16 allée Pré Neuf, Meung sur LoireUn activiste discret !
Max Livio traverse la vie comme il arpente les scènes, la tête dans les nuages et les pieds sur terre. On le connaît d'une maladresse attendrissante, d'une tristesse cachée, d'une mélancolie parfois brumeuse et de temps à autre, d'une révolte contre le sale air du temps. Ce chanteur fait partie de ces artistes qui aiment rouler des mécaniques, avec le coeur et les tripes au travers d'un répertoire sentimentalo-électrique, dont la moindre démonstration sonore vous rendrait déjà nostalgique.
Son travail témoigne de la valeur d'un chemin créatif et exigeant, empruntant reggae, soul teinté de hip hop ou de rock. Max Livio alias Max le Mic vous ressemble surement, un témoin du monde, vous chantant les maux de son âme, avec les mots de son temps, peignant les événements de la vie et ses égarements.
Un artiste à consommer en live ! A suivre